Son effet majeur se trouve dans la relation qui s'établit entre celui qui masse et celui qui est massé.
Le massage existe depuis toujours et fait partie de notre patrimoine instinctif de communication. Quand on sent un ami angoissé, on pose « machinalement » sa main sur son épaule. Si on veut lui donner confiance, on lui presse amicalement la main. Nous savons que les massages étaient pratiqués de façon empirique depuis des millénaires, un peu partout dans le monde. Ils se sont d’abord développés dans le cadre des soins infirmiers, puis avec la naissance de la profession de masseur-kinésithérapeute en 1946 et avec un engagement spécifiquement masculin, ils se sont progressivement réduits à une véritable peau de chagrin et déclinés en actes codifiés, dénaturés de leur fonction première de communication et de bien-être. Les massages peuvent aujourd’hui retrouver leurs lettres de noblesse en s’inscrivant dans une démarche informelle, globale, relationnelle, non codifiée et démédicalisée.
Parce qu’un massage est efficace sur un plan physique, mental et émotionnel.
Abaissement du stress et de l’anxiété et de leurs manifestations comportementales et biochimiques, effets positifs sur la croissance, les ondes cérébrales, le rythme cardiaque et même le système immunitaire. Outre le rôle qui lui est donné de nous protéger, la peau contribue a prévenir les maladies en libérant des hormones qui favorisent l’immunité.
Qui se préoccupe des bienfaits du toucher dans notre société ? Notre vie trépidante, le virtuel, cet amas d’informations que nous ingurgitons chaque jour nous éloigne toujours plus de notre corps.
Et pourtant sachant que la peau est l’organe le plus étendu et le plus sensible, que la peau et le système nerveux sont issus de la même couche de cellules embryonnaires, que les doigts comme par ailleurs les lèvres possèdent un nombre disproportionné de terminaisons nerveuses connectées au cerveau, et que l’on peut considérer la peau comme un système nerveux externe, pourquoi alors faire fi des bienfaits du toucher.
Les techniques manuelles s’effectuent dans un contexte professionnel sans aucune ambiguïté érotique ni sexuelle.
Ils n’ont aucun but thérapeutique, ils ne doivent pas être confondus avec les modelages d’esthétiques, ni avec une quelconque pratique médicale. Il s’agit de technique de bien être par la relaxation physique.